Reggiani Le 29 août 2012

Existe t-il des registres des ouvriers ayant travaillé dans les mines de fer ? Mon arrière grand a immigré d'Italie en 1896 pour travailler vers Homécourt ! Y a t-il un moyen pour retrouver la trace. Merci

Réponses (2)

  • L'écomusée (le 3 sep. 2012) :
    Bonjour,
    Les archives du musée de Neufchef, dispose de très peu de documents indiquant la présence ou l'enregistrement d'ouvriers, en particulier à des dates aussi éloignées. Connaitriez vous exactement la mine où votre grand père a travaillé?
  • Reggiani (le 3 sep. 2012) :
    Bonjour et merci de votre réponse.
    Malheureusement non, le seul nom qui ait traversé les époques est Homécourt ... Mon arrière grand père s'appelait Reggiani Guiseppe ... je n'en sais pas beaucoup plus.
    Pourriez vous m'indiquer les divers sites des mines. En recherchant dans les archives départementales, je devrais avoir une chance de retrouver sa trace.
    Existe t-il un ouvrage retraçant la vie dans les mines à cette époque ?
    bonne journée

ferber herve Le 27 juin 2012

je recherche les noms des personnes qui ont été aux fond avec Mr Jean Ferber dans la Mine d' Havange et Mine la Paix . ainsi qu'une documentation sur les masques a poussières utilisés dans ces mines de fer. leur efficacité ou l'inverse?merci salutations.

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Picouet Le 28 févr. 2012

Un grand merci pour la qualité de vos réponses, vos copains mineurs peuvent être fiers de vous. Sagissant des thèses de médecine concernant l'espérance de vie, avez-vous des références car je voudrais approfondir le sujet ?

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Picouet Le 19 févr. 2012

Avez-vous des exemples d'actes solidaires entre les mineurs ? Sur le plan syndical, existait-il une solidarité interprofessionnelle ? Comment était vécu le "paternalisme" patronal par les mineurs ?

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  • L'écomusée (le 28 févr. 2012) :
    Oui, la grève de Trieux en 1963 (79 jours d"occupation du fond par les ouvriers à la mine de Sancy située dans cette localité) entraîne un élan de solidarité interprofessionnel et régional. Toutefois, le CGT a toujours échoué dans ses tentatives de créer un grand mouvement syndical et de protestation qui aurait uni les sidérurgistes et les mineurs de fer et de charbon (même si des actions communes ont été entreprises). Bien que critiqué pour des raisons notamment idéologiques, le paternalisme n'était pas mal vécu par les populations qui pouvaient s'y retrouver (logement gratuit, etc.) Ce sont surtout les "excès" du paternalisme qui étaient les plus contestés : règlements absurdes, circuit économique fermé (les coopératives patronales récupérant les salaires des ouvriers...), etc.

Picouet Le 19 févr. 2012

Le grand père de mon épouse, mineur de fer à Charles Ferdinand affirmait que la mine s"écroulerait lorsqu'il la quitterait. Ce phénomène d'identification à l'outil de travail, au lieu de travail était-il fréquent?

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  • L'écomusée (le 28 févr. 2012) :
    Oui, car les mineurs étaient fiers de leur métier. Le gouvernement, les médias, le patronat et, bien sûr, les syndicats ont valorisé le travail des mineurs de la période de la reconstruction à celle de l'expansion (1945-1965). Ensuite, l'image du méter deveint plus "sociale-triste" (expression de Gérard Noiriel).

Picouet Le 19 févr. 2012

La mécanisation n'a -t-elle pas créé des traumatismes chez les mineurs qui procèdaient à l'extraction manuellement ? Un sentiment de perdre son identité et le prestige lié à la fonction ?

Réponses (1)

  • L'écomusée (le 28 févr. 2012) :
    Ce sentiment a existé au début de la mécanisation. Toutefois, lorsque celle-ci a été "apprivoisée" (avec la satisfaction de demande d'aménagement du rythme de travail par la CGT), les mineurs ne perdent pas leur fierté. Cele-ci se retrouve dans l'aspect "technique". Evidemment, tous les mineurs qui ont travaillé des années 1940 aux années 1980 évoquent leurs mythiques débuts "à la main" et les non moins mythiques vieux mineurs (Polonais et Italiens) dont la force physique leur paraissait herculéenne!

Picouet Le 19 févr. 2012

En terme de salaires quelle était la grille en fonction des qualifications ? Quel était l'écart entre un mineur de fond et un ouvrier de surface dans la même mine? Cela entrainait-il des rivalités? J'ai entendu dire qu'un mineur gagnait à l'époque deux fois plus qu'un instituteur, est-ce exact ?

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  • L'écomusée (le 28 févr. 2012) :
    Il y avait des différences de salaires entre l'abattage et la régie ("Les deux caractéristiques principales du travail en régie sont : une rémunération à l’heure et l’exécution de travaux d’aménagement et d’entretien des galeries et de maintenance des machines et des outils utilisés à la production, au chargement et à l’évacuation du minerai, avec un avantage pour la première catégorie ("En somme, en exerçant son activité professionnelle au jour, un ouvrier de régie, s’il veut avoir un salaire se rapprochant de celui des hommes de l’abattage doit travailler une plus longue durée. Pour les métiers de la régie du fond, et même avec des conditions salariales plus avantageuses, cette nécessité de réaliser des heures supplémentaires existe aussi. Dans les équipes de mineurs, les boutefeux étaient les mieux payés puis venaient les chargeurs. Les rivalités pouvaient être liées au rendement atteint ou non par certains : on reprochait soit de faire "trop" de mine avec le risque d'entraîner une demande de rendements encore plus importants de la part de la direction, soit d'être un mineur de "fumée" c'est-à-dire de ne pas permettre à l'équipe de mineurs de charger une quantité importante de minerai pour avoir des primes intéressantes. A partir des années 1960-1970 (selon les mines), tous les employés d'un site d'extraction touchent une prime au rendement (les mineurs, mais aussi les ETAM, cadres, ingénieurs, etc.) Pour plus de renseignements, voir les Ouvrages de Pascal Raggi

Picouet Le 19 févr. 2012

Existe-t-il des études concernant l'espérance de vie des anciens mineurs de fer lorrains ? Combien de mineurs de fer sont ils encore vivants ? Est-ce que l'accès aux soins étaient pris en charge par la mine ?

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  • L'écomusée (le 28 févr. 2012) :
    Des thèses de médecine conservées à la faculté de médecine de Nancy ont étudié les différences d'espérance de vie entre les mineurs de fer et le reste de la population régionale. Le nombre de mineurs encore vivants doit pouvoir être donné par la CGT car ce syndicat connaît le chiffre exact des pensionnés. La SSM était un régime de couverture médicale spécifique aux professions minières.

Stéphane Le 26 juin 2011

C'est curieux !! Pascal RAGGI et sa bande ne sortent plus de livre sur les MINEURS DE FER ??. . Nous les derniers vrais MdeF nous attendons toujours le livre oû sera dit toute la vérité.

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  • L'écomusée (le 8 juil. 2011) :
    Bonjour,
    Merci pour votre intervention.
    L'Association AMOMFERLOR composée, dans sa grande partie, par des mineurs de fer ayant travaillés dans les bassin d'Hayange et de Briey, s'évertue au quotidien à transmettre la mémoire des mineurs de fer. Aujourd'hui, très peu d'historiens (2) travaillent depuis plusieurs années sur cette thématique. Il est important que toutes les initiatives permettant de préserver la mémoire des gueules jaunes soient soutenues.

anonyme Le 3 déc. 2010

A partir de quel âge y avait-il des enfants qui travaillaient dans les mines de la vallée de la Fensch (Algrange, Fontoy, Hayange) certains disent à 8 ans???

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  • L'écomusée (le 28 janv. 2011) :
    Bonjour,
    très peu d'enfants ont travaillé dans les mines de fer. Avant 1850, le métier de mineur était une acitvité saisonnière pratiquée par les paysans locaux durant l'hiver. Il n'y avait pas d'enfants salariés, mais des fils d'ouvrier agricole qui dès l'age 12 ans aidaient leur père à transporter le minerai. Dans les mines de fer, Il n'y avait pas de galibot comme dans les mines de charbon.

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