Je suis ravi d'appendre qu'on arrosait les pistes des MdeF, sans doute pour y faire pousser des fleurs ?.... On a dit aussi qu'on pompait l'eau des galeries et, qu'aprés ponçage,on les faisait briller à la cire d'abeilles ?........ ' Une image peut en cacher une autre ' reste à savoir laquelle ?..
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L'écomusée (le 9 juil. 2010) :
Bonjour,
En effet, même si il a pu exister un arrosage des pistes, ce procédé, était très loin d'être systématique. Car les problèmes de poussières ne se situaient pas sur les pistes, mais au moment des phases de foration. Lors des travaux de foration, la projection d'eau a été utilisée. L'aérage devait aussi permettre d'évacuer le plus de poussières et de gaz possible. Il est certain que dans un milieu aussi confiné, aucun procédé de protection n'a reussi à prémunir complètement les mineurs de la poussière et des gaz.
Avec la mécanisation, l'effort physique des mineurs de fer fut moindre. Ils pouvaient donc mieux protèger leurs poumons ( masques ), mais ceux qui marchaient à pied tout le temps comment ils se protègeaient ? ...
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fethi dridi (le 5 juil. 2010) :
L'arrosage des pistes de toute la mine ou la carierre
Pourriez-vous me dire quelle est l'origine du nom "gueules jaunes" ? Merci
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L'écomusée (le 10 mai 2010) :
Bonjour, merci pour votre question.
Comme pour les mineurs de charbon, appelés Gueule noire en raison de la couleur de leur visage après leur journée de travail, les mineurs de fer sont prénomés Gueule Jaune en raison de la couleur jaune brunatre qui colorait le visage de ces derniers à leur sortie des galeries. Le minerai de fer, exploité dans les mines de fer de Lorraine, possède encore cette coloration particlière.
bonjour, quel étais la largeur et la hauteur de galerie et des chantier d'exploitation ? Utilisiez vous de l'explosif ? Si oui pour quel type de chantier?
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L'écomusée (le 11 mars 2010) :
Bonjour,
La hauteur des galeries va dépendre de la puissance (épaisseur) de la couche de minerai. Ces dernières varient de 3,5 mètre à 6 mètre de hauteur.
Deux types d'explosif ont été utilisé dans les mines de fer:
Avant 1970: le tir à l'oxygène liquide.
Après 1970: le tir au nitrate fuel.
Les tirs étaient réalisés à chaque fin de poste dans les chantiers d'abattage, et deux fois par semaine dans les chantiers de dépilage.
Bonjour, Je voulais féliciter Amomferlor et l'écomusée pour le travail réalisé. Je suis fier d'être petit-fils de mineur et j'espère que la mémoire de nos parents ne s'étouffera pas de si tôt. Merci à vous.
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RAYMOND (le 25 mars 2010) :
Merci Damien, les anciens de ta famille sont fiers de toi.
Eux qui ont donnés leurs vies à la mine.
Continues à faire vivre le souvenir du travail qu'il soit minier ou siderurgique.
Bonne chance dans ta vie prof.
MERCI ! aux élèves de Jean de la Fontaine d'HAYANGE pour leurs respect face au travail des Mineurs de fer. Hélas..... ils ne sauront jamais comment ces braves Mineurs furent traités socialement........ Ce sujet est systématiquement l'objet d'une censure implacable ?..
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L'écomusée (le 23 févr. 2010) :
Les parties sur les fins de carrière et sur le manque de reconnaissance de l'exposition traitent en partie ce thème, mais il reste sûrement beaucoup à dire.
Peut être que vous pourriez vous profiter de ce site pour exposer votre point de vue à ce sujet?
bonjour , en me réveillant ce matin je me suis posé deux question majeures : - pourquoi la technique d'abattage pneumatique n'était pas autant utilisée que dans les mines de charbon ? - est-ce que les mineurs de fer souffraient aussi de silicose ? si oui quels ont été les actions pour y remédier ?
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L'écomusée (le 11 févr. 2010) :
Les moteurs diesel offraient aux mines de fer un meilleur rendement, dans un environnement où la présence de flammes et d'étincelles ne posaient pas de problèmes contrairement aux mine de charbon où se trouve du grisou. Dans les mines de fer, on passe donc du pneumatique au diesel pour améliorer les rendements (au détriment de la santé des mineurs).
La sidérose, maladie pulmonaire dont souffraient les gueules jaunes, se distingue de la silicose des gueules noires. Elle a été reconnue plus tardivement que cette dernière comme maladie professionnelle (1967 contre 1945). Pour atténuer l'inhalation des poussières mais surtout des gaz d'échappement les galeries ont été équipés de types d'aérage plus performants. Le port du masque respiratoire a également été préconisé, mais était souvent vécu par les mineurs comme une contrainte, et peu utilisé.
J'entends beaucoup d'anciens dire qu'ils avaient commencé à travailler à la mine vers l'âge de quatorze ans. A partir de quand le travail dans les mines a-t-il étaient interdits aux mineurs?
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L'écomusée (le 5 févr. 2010) :
Dès 1892 le travail des enfants et des femmes est interdit au fond des mines, date à laquelle débute l'exploitation industrielle du fer. Les apprentis cependant commençaient leur formation à 14 ans, mais descendaient très peu au fond, et ne devenaient véritablement mineurs qu'à partir de 18 ans (paradoxalement...)
le 31 janv vous avez répondu à Nabih Rachid en parlant d'une pièce de théâtre ? Laquelle est -t-elle ? cela m'interesse .. merci d'avance . bonne nuit .
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L'écomusée (le 5 févr. 2010) :
La pièce "Tout un homme", est écrite et mise en scène par Jean-Paul Wenzel et est basée sur des entretiens réalisés avec d'anciens mineurs de charbon algériens et marocains, en Moselle, au Maroc et en Algérie. Une petite forme a été présentée en 2009 dans le bassin houiller, et sera suivie d'une pièce plus longue qui sortira en 2010, ainsi qu'un ouvrage sur le sujet. Voici un lien vers une video présentant la petite forme : http://culturebox.france3.fr/all/18076/tout-un-homme--une-histoire-maghrebine-en-lorraine/#/all/18076/tout-un-homme--une-histoire-maghrebine-en-lorraine/
Bonsoir , en cas de pépin , y avait il des secours à proximité des mines ? quels était leurs moyens d'intervention ?
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L'écomusée (le 5 févr. 2010) :
Sur les sites miniers étaient présents des infirmiers et des médecins prêts à intervenir en cas d'accidents. Les chefs porions étaient également formés en matière de sécurité en cas de problème au fond. En général, en cas d'accident, ce sont les équipes présentes au fond qui s'occupaient des blessés en attendant l'arrivée des pompiers.
