malek Le 4 févr. 2010

est il vrai que l'on déconseiller aux mineurs de se laver trop régulirèment ? A raison d'une fois par semaine pour protéger de l'oxidation de leur peau par le fer ? Y avait il d'autre moyens de protéger leurs peau ? l'huile d'argan ?

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  • L'écomusée (le 5 févr. 2010) :
    La poussière de fer n'était pas dangereuse pour la peau, beaucoup plus pour les poumons des ouvriers qui étaient amenés à l'inhaler. Les mineurs prenaient leur douche tous les jours à la sortie du travail, dans l'enceinte des sites miniers.

mounia taleb Le 4 févr. 2010

bonjour , quelle température fait il au fond des mines ? merci

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  • L'écomusée (le 5 févr. 2010) :
    La température est constante toute l'année dans les galeries, et d'environ 12°.

Nabih Rachid Le 30 janv. 2010

Bonjour Marocain d origine, Lorrain de naissance, je me dits que décidement on n'habite pas le même pays. Sur la liste des noms des anciens mineurs, disons, qu il n y avait aucun non europeen. Cordialement....

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  • L'écomusée (le 31 janv. 2010) :
    Bonjour, et merci pour votre remarque.
    En effet nous n'avons pas rencontré de Marocains ni d'Algériens lors de notre enquête. Il y en avait en réalité très peu dans les mines de fer (pourquoi? cela reste encore à creuser, peut être lors d'une prochaine enquête...) Ils étaient beaucoup plus présents dans la sidérurgie, et dans les mines de charbon. Concernant le charbon, un livre et une pièce de théâtre vont cette année voir le jour sur l'histoire spécifique des Maghrébins dans le bassin houiller, et seront basés sur des entretiens réalisés avec d'anciens mineurs en France, au Maroc et en Algérie.
  • roland (le 1er déc. 2010) :
    A Algrange, il y avait des marocains et Algériens en plus des polonais, italiens, slovènes, russes, ukrainiens et autres nationalités
  • L'écomusée (le 28 janv. 2011) :
    En effet, toutes les nationalités sont présentes dans les mines de fer. Nous ne faisons que remarquer, qu'à travers nos enquêtes, que les nationalités italiennes, polonaises ( immigration avec des recrutements dans leur pays d'origine) sont les plus représentées dans les mines de fer.
    les nationilitées russes et ukrainiennes proviennent d'une immigration liée à la déportation allemande pour amener de la main d'oeuvre dans les mines de fer.
    et en ce qui concerne les travailleurs provenant du maghreb ou des pays baltes, en effet il y en a eu, mais jamais de façon systématique comme nous pouvons le remarquer dans les mines de charbon.

Blanchard Le 30 janv. 2010

bonjour! je voudrais vous poser quelque questoins diver! je voudrais sa si il y a de mine de fer toujour ouvert en se jour ? a quel profondeur decemder vous? savoir si arriver a votre niveaux d'extration il y avais un trajer a fair avant d'y travaille ? j'attend vos reponse avec envis merci

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  • L'écomusée (le 1er févr. 2010) :
    Bonjour. En France il n'y a plus de mines de fer en exploitation (les gisements sont encore exploités principalement en Chine, au Brésil, en Australie, en Inde, en Russie, en Ukraine, en Afrique du Sud, au Canada, en Suède, au Venezuela, au Kazakhstan, en Iran, au Mexique et en Mauritanie). En Lorraine, les exploitations descendaient entre 130m et 260m. On se rendait sous terre en empruntant une "cage" (sorte d'ascenseur), puis il fallait aller au chantier à pied s'il ne se trouvait pas loin, ou en petit train, et dernièrement à bord de camionnettes. A la fin de l'histoire des mines, les chantiers pouvaient se trouver très loin de l'endroit où la cage déposait les mineurs.
  • blanchard (le 1er févr. 2010) :
    merci pour set reponse , je voudrais savoir la methode d'exploitation ? en kel anne la dernier mine de fer a fermer? quel etais les engin mecanique, peunematique,hydraulique, ou autre utiliser ?
    le tonnage extré pas jour ?

    merci
  • L'écomusée (le 3 févr. 2010) :
    Bonjour. La dernière mine lorraine, celle d'Audun-le-Tiche (appartenant à la compagnie luxembourgeosie ARBED), a fermé en 1997. Les méthodes d'exploitation ont énormément varié au fil du temps, passant des travaux manuels (abattage au pic, chargement à la pelle) à une mécanisation de plus en plus sophistiquée, avec des engins comme l'estacade (chargeuse électrique à racloir), la Joy (machine à charger le minerai dans un véhicule, munie de deux pinces qui orientent le minerai), le Jumbo (perforatrice lourde montée sur affûts mobiles destinée à forer les trous qui recevront les charges explosives), etc. Les différentes techniques d'exploitation sont détaillées dans le livre de Pascal Raggi "Les mineurs de fer au travail". Il est difficile de vous répondre sur le tonnage, qui varie selon les mines et selon les périodes de l'histoire. En tout 3 milliards de tonnes de minerai auront été extrait en Lorraine, et le sous-sol en renferme encore presque autant. Nous mettrons prochainement en ligne une video où un ancien mineur répondra de façon plus détaillée à ces questions techniques.
  • blanchard (le 3 févr. 2010) :
    bonjour et merci !

    Quel etais le risque pour les mineurs ?? a travaille au fond ? comme le grisou?
    il y a comme la ou je travaille des decalabreurs? quel etais leur E.P.I ? il y avais un auto sauveteur ? (en cas d'incendis )des masque en papier ? (pour la poussieres)
  • L'écomusée (le 4 févr. 2010) :
    Il n'y a pas de coups de grisou dans les mines de fer, c'est un gaz dégagé par le charbon. Le danger pour les mineurs de fer consistait principalement dans les chutes de blocs dans des galeries soumises à d'énormes pression géologiques. En cas d'accident, des équipes de sauvetage étaient mises en place. La mécanisation et l'évolution des techniques d'exploitation feront un peu diminuer le nombre d'accidents par chutes de blocs grâce à l'amélioration du soutènement des plafonds des galeries (les risques d'effondrement de parois restent tout de même importants et la principale cause d'accidents), mais fera apparaître de nouveaux risques sanitaires (maladies pulmonaires) avec un empoussiérage croissant et l'inhalation de vapeurs nitreuse. A partir des années 50 de nombreuses campagnes de sécurité ont été mises en place, ainsi que des équipements améliorant les conditions de travail, comme les lampes frontales électriques, ou le masque respiratoire. Mais ce dernier a été moins usité qu'il ne l'était prévu car les mineurs le considéraient souvent comme gênant pendant le travail. Qu'entendez-vous exactement par "décalabreur"? Et puis-je vous demander où vous travaillez?
  • blanchard (le 4 févr. 2010) :
    alors je suis mineur dans un mine d'ardoise a trelaze " maine et loire" au puit n°7 !

    pour nous un decalabreu et quelqu'un qui et former a purger une voute (plafon) tres dangereuse , cette personne a une connaissance tres impotante des voute ! il assure la securiter des personnes qui travaille dans le chambre d'extraction !

    il y en avais dans les mine de fer ?
  • L'écomusée (le 4 févr. 2010) :
    Oui, mais il est simplement appelé "purgeur" dans les mines de fer, il sonde le plafond et fait tomber les morceaux de minerai qui ne sont pas tombés avec l'explosion (d'abord avec une barre, puis plus récemment avec une machine à purger)

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